Redonner du sens à l'insertion sociale et professionnelle
- Sébastien Neveu
- 17 mai
- 2 min de lecture

Mes chers concitoyens,
Aujourd’hui, je veux vous parler d’un sujet aussi délicat que fondamental : l’insertion des bénéficiaires du RSA. Nous en parlons souvent, mais rarement avec franchise. Trop souvent, leur parcours est semé d'embûches, de préjugés, d'illusions. Trop souvent, l’accompagnement proposé n’est qu’un enchaînement de rendez-vous, d’ateliers répétitifs, ou de stages qui n’ouvrent aucune porte.
Et pourtant, derrière chaque allocataire, il y a une femme ou un homme qui aspire simplement à retrouver une place digne dans notre société. Pas une place de précarité, mais une place active, utile, valorisée.
Alors oui, posons la question honnêtement : comment faire pour que les heures d’activités obligatoires demandées aux bénéficiaires du RSA soient réellement utiles ? Pas pour cocher une case ou occuper du temps, mais pour construire un avenir.
Je fais ici une proposition simple, de bon sens, profondément humaine et résolument centriste : utilisons ces heures, dans le respect de la loi, pour que les bénéficiaires puissent contribuer à la vie de notre ville, à la solidarité locale, à des projets concrets au service des habitants.
Des missions de proximité, de lien social, d’appui aux services municipaux, d’aide aux personnes âgées ou isolées, d’animation de la vie de quartier. Ces activités, loin d’être dégradantes, seraient formatrices, valorisantes et pleinement utiles à la collectivité.
Parce que ce qui manque le plus souvent, ce n’est pas la bonne volonté. C’est l’opportunité. C’est la confiance. C’est un cadre où l’on se sent utile, reconnu, écouté. Ces heures pourraient alors devenir une véritable première ligne sur un CV vide, un tremplin vers la formation ou l’emploi.
Et surtout, elles rompraient avec cette spirale de la stigmatisation. Trop de bénéficiaires du RSA se sentent invisibles, suspectés par défaut. Il est temps de changer de regard. L’insertion ne doit plus être une punition masquée, mais un chemin de reconstruction et d’espoir.
Nous devons en finir avec l’hypocrisie des "faux stages", avec l’inertie des dispositifs qui tournent en rond. Cessons de perdre du temps et de l’énergie dans ce qui ne fonctionne pas. Soyons créatifs, responsables, unis.
Voilà ma vision : une société qui ne laisse personne sur le bord de la route, mais qui donne à chacun une vraie chance de s’y remettre.
Merci.
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