Parlons secours :

Nous avons tous été témoins, parfois même victimes, de situations où l’attente d’un secours rapide s’est transformée en angoisse. Qu’il s’agisse d’un accident de la route, d’une urgence médicale ou d’un incendie, chaque minute compte. Et pourtant, trop souvent, les secours arrivent trop tard.

Je veux le dire clairement : nos femmes et nos hommes engagés dans les services de secours font un travail remarquable, souvent dans des conditions difficiles. Ce n’est pas leur engagement qui est en cause. C’est le système que nous devons repenser.

Aujourd’hui, il existe des territoires où appeler les secours signifie attendre vingt, trente, parfois quarante minutes. Parce que les casernes sont éloignées. Parce que les effectifs manquent. Parce que la coordination fait défaut. Cela n’est plus acceptable.

Je suis centriste. Cela veut dire que je crois à l’équilibre. À la responsabilité. Et à la solidarité. Je refuse les discours simplistes : ceux qui accusent sans proposer, comme ceux qui défendent l’indéfendable. Ce que je propose, c’est une réforme lucide et humaine.

Il faut investir dans la modernisation des outils de géolocalisation et de coordination. Renforcer les liens entre les secours municipaux, départementaux et régionaux. Rouvrir des antennes de proximité dans les zones rurales et périurbaines. Et surtout : redonner envie aux jeunes de s’engager comme pompiers, comme ambulanciers, comme urgentistes, en valorisant leurs missions et leurs carrières.

Car la réactivité des secours, c’est une question de justice territoriale. C’est aussi une question de dignité humaine.

Je m’engage, pour 2026, à faire de ce combat une priorité de notre mandat. Parce qu’aucun citoyen ne devrait craindre de ne pas être secouru à temps. Parce qu’une société digne de ce nom protège d’abord les siens, où qu’ils vivent.

Car ensemble, c'est l'Union. Et il commence ici, avec vous.

Merci.