Parlons projet "Médiathèque"...
- Sébastien Neveu
- 17 mai
- 2 min de lecture

Mes chers concitoyens,
Je vois que certains de mes opposants souhaitent, s’ils sont élus, lancer la construction d’une médiathèque à Nogent. Une belle idée sur le papier, sans doute. Mais dans les faits, un projet disproportionné au regard du budget de notre ville… et de la fréquentation actuelle de notre bibliothèque, hélas trop faible.
Soyons lucides : ceux qui ne franchissaient déjà pas la porte de la bibliothèque ne se précipiteront pas davantage vers une médiathèque flambant neuve. On ne crée pas l’envie de culture uniquement par la pierre, mais par l’humain, la proximité, l’intelligence des usages.
Loin de moi l’idée d’écarter la culture de notre avenir commun. Bien au contraire. Mais je crois en une culture accessible, modeste dans sa forme, ambitieuse dans son contenu, et surtout adaptée à notre réalité locale.
Plutôt que de dépenser plusieurs millions d’euros pour refaire le bâtiment, je propose de rénover et valoriser notre bibliothèque actuelle. Un cadre plus accueillant ? Pourquoi pas. Davantage d’ouvrages ? Évidemment. Et pour faire de la place, inspirons-nous d’autres villes : organisons des ventes symboliques d’anciens livres, lors de journées portes ouvertes festives, pour faire circuler le savoir chez l’habitant.
Mais surtout, allons plus loin : amenons la culture à domicile. Pour les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, ou celles qui n’ont pas le temps, mettons en place un système de livraison de livres à domicile, simple, solidaire et respectueux.
Parce que la vraie modernité, ce n’est pas forcément dans les murs. Elle est dans les usages, la proximité, l’attention portée à chacun. Voilà l’idée que je défends : une culture vivante, qui va vers les habitants, qui crée du lien plutôt que du prestige.
Et je le dis avec conviction : toutes les propositions qui iront dans le sens d’une culture accessible au plus grand nombre seront étudiées, soutenues, intégrées. Ce n’est pas une affaire d’ego, c’est une affaire de bien commun.
Merci à vous.
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