Il y a des samedi matin comme ça, le café à la main, encore dans son lit à écrire des choses politique...
Ce matin, volute de café, où ton regard s'y mêle, et me réveille.
Nous sommes encore prisonniers de nos parfums de la nuit, et moi, mes yeux à peine ouverts, je te cherche, tu souris. C'est déjà ça.
J'ai dû faire quelque chose de bien, écrire un truc de spécial, si la personne de mes envies dès le saut du lit est en joie, et je me surprends à penser que je voudrais que ce soit le cas à jamais, qu'elle ne soit qu'un rire, qu'un sourire...
Je n'ai pas ces pensées normalement, et je prends mon café, souvent sans rien, sans sucre, sans lait, sans personne, mais dans ces moments-là, je me rends compte que je tiens à elle.
Elle m'est essentielle. Une redéfinition de mes habitudes.
Elle engloutit le café avec moi, me piquant une gorgée dans ma tasse, je ne suis que liquide en sa présence, une espèce de flaque animé de très peu de volonté, ce n'est pas grave, c'est mon état, et mon état, c'est elle. Vous savez, on dit souvent : On respire l'amour. Alors autant être une fumée pour qu'elle m'inhale et de vivre en elle.
Car je ne veux pas être une boule à l'estomac, mais on ne choisit pas ces choses-là.
Ce n'est que l'amour qui le provoque, pas plus ce qu'elle a en moi provoqué, mais cette envie de vivre avec elle pour l'éternité.
Alors qu'elle pose sa tasse, moi je ne me tasse pas, je vois dans ses yeux d'oracle, ses éclats, que tu revis.
Le paradis, c'est bien avec elle. Ce moment aussi.
- "Pense à écrire aujourd'hui, que je te lise ensuite"
Ah ça, la passion politique au matin....
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