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Quand la colère est là....

Photo du rédacteur: Sébastien NeveuSébastien Neveu

Depuis des semaines je sens la colère.

Ils sont nombreux à l'être.

Moi-même, militant, je ne peux pas gérer celle des autres.

Elle leur appartient.

J'essaie de gérer la mienne.

Et je voudrais dire que ça marche....pas comme je le souhaite.


Mon estomac fait le grand huit une heure sur deux.

Mon sang bout.

Je me mets en boucle sur l'actualité. On en apprend chaque jour avec les extrêmes...

Je me fais de la bile pour la suite des choses...


J'entends Bardella parler.

Son nom me fait penser au barde dans Astérix.

Il a vraiment de sérieux problème celui-là. Vraiment. Qu'il ferait mieux d'arrêter de débiter ses mensonges aux électeurs, son projet, ses programmes, puisqu'il n'en a pas !!

Que lui-même, sur ses fiches, ne le comprends pas.


Ne pas pouvoir être candidat aux législatives pour combattre contre ces extrêmes sans talent, sans avenir et le risque d'un gouffre financier pour notre pays, je me sens désarmé.


Je suis inquiet pour mon pays avec ces 2 extrêmes. Je ne veux pas d'un Mélenchon ou d'un Bardella premier ministre.



Je maudis ces hommes.


Surtout Bardella. Son obsession pour s'enrichir gracieusement sans effort, au parlement européen, puisqu'il affiche fièrement 76% d'absences. Même dans les débats. Muet. Absent.

Il sera le même au pouvoir. Muet. Absent. Tata Marine ? Pareil. Puisqu'elle a mis ce gugus pour faire monter le score. C'est prévu comme ça dans le contrat. Faire monter le score.


Je voudrais leur dire d'arrêter de déverser avec véhémence leurs venins dans notre pays et sur le monde.


J'ai tellement honte de ces hommes-là et de leurs partis extrêmes, que nous devons la combattre chaque jour.

Qui se nourrissent de C-News ou d'Hanouna et de leurs soupes de leurs mépris.

Celle qu'on fait passer pour un jus détox mais dont les légumes ont été biberonnés aux polluants éternels.


Racisme, sexisme, homophobie...Tout y passe...


Sortir de l'ombre pour le dire au grand jour. Chaque jour.


Ils diront que la colère, c'est nous qui la créons.

Je dis NON.

Nous pouvons être en colère par ce manque d'information au local. Au national. Aux échanges d'équipes. À cette guerre stérile d'égo pour ne pas avancer.


Je demande donc aux citoyens une question simple : Qui est le responsable de votre groupe politique local ? Voilà. La plupart ne connaissent pas, ne l'ont jamais vu, entendu...


Nous pouvons être en colère, faire les choses directement, sans passer par eux, et lancer un message.

Car, jusqu'ici, ce n'est pas ce que je ferai.

Le parti politique n'est pas un club à carnet d'adresse.


Pour un militant, je suis impuissant. Même si j'ai des connaissances avec qui nous pouvons aussi animer le tractage, collage, boîtage...

Ce n'est pas fait que de ça la politique. Puisqu'il faut un meneur dans tout ça.

J'ai pu en toucher un mot là-dessus avec une personne qui est totalement d'accord avec ça, c'est rassurant.


Parce que j'ai cette impression de ne pas en faire assez. Et parfois, on a l'impression que la plupart ne veulent pas se mouiller.

Voilà où nous en sommes...

1an et demi que je le dis ici. Des textes à mon siège sur la stratégie politique...

Parce que je suis effaré devoir ce qu'est devenu la politique aujourd'hui, ce score aux Européennes, aux législatives prochainement....

Pour risquer avoir pire...

Effaré de voir les électeurs choisir le pire pour tuer le pays, que moi-même, parfois je meurs...


Alors où s'arrête t-on nous ?

Comment sortir de nos émotions ?

Pourquoi accepter ça ?

Comment ne serait-ce tolérer l'intolérable ?

Comment redonner sa place à la vie ? À la simplicité ?


À l'amour pour la République aux citoyens ?

À l'espoir qu'ils portent en eux ?



Surement l'heure est à la vie, il faut choisir.



Dire tout simplement flûte à la colère.

Ce mot ne vous paraît pas fort ?


Laissez-moi vous argumenter.


Ce moment tant redouter en cours de musique (ah ouiiiii !)


Avant même de rentrer dans la salle, nous savions tous que nos tympans allaient souffrir.

Et le rythme, je ne vous raconte pas...

Et alors, la plupart, ne font même plus l'effort d'essayer.


D'essayer de souffler juste.

Alors, aujourd'hui, le 24 juin, je vous dis de continuer de continuer de souffler dans cette flûte.

A force de continuer de souffler dedans, de persévérer, nous allons enfin pouvoir avoir quelque chose de jolie.

L'hymne à la joie.

L'hymne à l'amour...


Alors, mes chers amis, essayons de souffler cet hymne à la vie, avec Ensemble pour la République, qui résonnera encore plus fort que leurs marches funèbres.

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