Je me demande de plus en plus si l'écriture n'est pas une prison...
Si un militant ne serait pas obligé de se mettre derrière les barreaux pour raconter sa journée de rencontre par dizaine, son action du jour pour le coucher son histoire sur un blog et ici...
Son analyse, sa stratégie, ses pensées en elle-même...
La liberté d'exprimer sa politique n'est pas une cage...
Écrire est un plaisir et être militant une passion.
Le plaisir d'être lu, d'accord ou pas, nous devons échanger, vous dire que vous n'êtes pas oubliés, d'assortir des contraintes pas possibles, d'un genre de truc qui vous font rire jaune sur des idées...
Prendre du recul parfois pour s'oxygéner aussi. Pour se renouveler...
Nous écrivons parce qu'on aime ça.
Comme si j'actionnais l'interrupteur en devenant un impératif de devoir écrire, faire une mise en scène de ce que je voudrais le faire et dans l'émotion...
On se jette au feu pour faire quelque chose de fort, qui marque...
Vous rappelez la raison à ce pourquoi la politique...
Sentir cette montée de l'extrême droite si dangereux et de l'extrême gauche avec ce Front Populaire sans saveur, sans raison, sans projet. Toute la gauche quoi...
Tout est fait de pressions, d'image, de choses qui n'aboutiront à rien sauf : La violence.
Mon devoir se renouvelle à la vigilance de vos choix.
Je me demande si ce n'est pas une condition d'être militant...
Et bien si.
Je peux dire les choses bien tristes et dans la réalité et partager la joie, des solutions rien d'autres.
Alors je préfère dire que même si ma passion est l'écriture parmi la politique, ça reste complexe.
Puisqu'il faut convaincre.
Je vais savoir si mon job sera payant demain soir à 20h30.
Écrire peut apporter des conseils, un stress permanent....
Écrire peut vous donner de la fièvre....
Le plaisir peut vous donner une douleur...
En cherchant rien qu'un mot...
Et surtout pour décrire très justement cette nécessité de puiser au plus profond de vous, pour faire vivre et que vous visualiser le moment dans votre tête, pour continuer à écrire, malgré la rage et la tristesse de ce début d'année de façon injuste.
Pour écrire, je dois rester actif. De manière vivant même sur la politique.
Une écriture pour vous embarquer dans ma vision.
Je pousse les citoyens à la réflexion. Et à une réaction massive.
Alors, ne soyez pas extrême.
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