Dans ma vie, j'ai perdu mon métronome qui m'enchaînait à des journées bien remplis et du vide de moi.
J'ai perdu cette sécurité. En échange de souffrance que personne n'ose me regarder.
J'ai perdu un duo, ma partenaire... Je ne voyais pas quelqu'un d'autre, et ça, je n'aurai pas su le faire.
Du coup, j'ai perdu le sourire. Son sourire. Si rare. Sa reconnaissance qu'elle me donne.
L'écouter aussi. Puisque c'est elle le moteur de l'action.
Maintenant, on ferme les portes, je vais conduire dans l'autre sens...
Après plusieurs jours de souffrance, je ne veux pas perdre ce rôle de militant, ni d'être pour elle que je ne suis pas. Et que je ne serai jamais.
Je retrouve la force suffisante de dire "stop", de continuer mon chemin que j'ai voulu. Et ne pas se laisser abattre.
J'ai gagné ce précieux joyau, mon intime conviction que quelque chose de plus beau et plus grand arrive, qui m'attend, que le meilleur est devant.
Ne pas rester à errer sans but, sur ma défaite.
J'ai gagné l'envie de dire qui je suis, que j'ai toujours été, dans la vie comme en politique...
On peut certifier un "Seb a de la chance", d'un papa comblé, et non d'être un régisseur d'un quotidien d'un bon profil, lancé à tombeau ouvert.
Je vais gagner la chaleur dans vos cœurs, de pouvoir écrire, lire, écouter, entendre vos pensées, et laisser rouler la pelote du temps sans être forcé à tirer dessus, ou de la retenir pour éviter l'irrémédiable rupture du fil.
J'ai gagné une place, ce courage de proposer mes multiplicités d'idées.
En tout cas, j'ai gagné ce qui ne s'achètera jamais, ce que je n'avais jamais osé espérer, ce que je ne pensais pas mériter.
Ma place est au centre droit, avec Édouard Philippe, et chez Horizons, pour parler d'Europe avec notre majorité.
Ceux qui m'aiment....
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