Papa,
Aujourd'hui, quand j'ai ouvert les yeux, le soleil, et la journée était déjà debout, tu n'étais plus dans ton lit, le café du matin déjà bu, et tu te préparais pour aller dans un marché pour faire l'Europe.
Bravo papa quand même.
Tu es déjà à l'attaque pour ta politique.
Prêt à courir partout, écrire dans la nuit, car avant tu réfléchis longtemps en journée pour savoir ce que tu vas écrire, distribuer sur les marchés, comme moi j'avais fait, que j'ai adoré échanger avec la députée dont je ne sais pas comment elle s'appelle. Elle est gentille la dame. Hein papa ?
Ces derniers jours, tu semblais fatigué papa, non ?
Mais tu sembles aimer ce que tu fais, tu écris beaucoup, beaucoup, beaucoup...
Tu vas le voir un jour Édouard Philippe ? Il est déjà venu au Mans ?
Papa, est ce que tu seras le chef politique un jour pour le Mans ?
Est-ce que tu vas aller aux Européennes aussi ?
Moi je voudrais bien que mon père y va.
Car mon papa est drôlement fort. Et c'est le meilleur.
Ça changera du mauvais. Je ne sais pas comment il s'appelle. L'autre là, ou il montre tout le temps ses dents. On dirait un dentier. Ou il fait une pub pour une dentifrice....
Papa, est-ce que l'Europe, on doit vachement aimer que la France, ou le contraire ?
Ou les 2 ? Bref, tu comprends ce que je veux dire hein papa.
Papa, en tout cas, je vois que tu aimes la politique.
Et j'aime bien quand tu fais ça. Car tu montres aux gens que tu es fort. Et qu'ils feront confiance à mon père. Pour qu'il vote tous les lois qui existent.
Je sais que je pose beaucoup de question, mais si tu y vas, tu me le diras en 1er hein. Parce que je suis ton fils.
Et que je t'aime très fort mon père chéri.
Plus que les étoiles dans le ciel, que le sable à la plage quand tu vas à Bordeaux souvent...
Faut que Edouard Philippe t'appelle un jeudi. Comme ça il aura du temps libre pour te dire oui tu y vas, que tu prépares ta valise et ton goûter.
Comme ça, quand tu iras là-bas, tu me montreras ton devoir, et qu'à mon tour je signerai un petit mot pour que tu viennes me chercher un jour dans mon collège pour épater mes copains, avec mon maxi pain au chocolat, bah oui, j'ai faim à 16h25 moi.
Et qu'un jour, moi aussi je serai comme toi mon papa, de sauver et aider l'Europe et écrire tard dans la nuit, comme tu fais, et garder le sourire comme tu fais.
Ton fils !
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