Je vais vous faire un aveu. Enfin..."Soi-disant"...
La nuit dernière, même si j'ai passé le moment aux urgences, aux bords tout limite-limite d'une opération chirurgicale, une nana s'est glissée dans ma tête et j'ai pu voir son visage au plafond.
Comme toutes ces nuits durant ces 2 dernières années...
Et moi, même avec de la colère, je ne peux pas faire comme si ne rien n'était.
J'ai vu son sourire et son "Allô, oui"...
Je lui ai dit les choses...
Elle me disait de vite récupérer...
Puisque la France, l'Europe ont besoin de mes idées
Elle a posé son front contre le mien et là, elle a posé sa main sur mon bras, à ma gauche...
Et sans que je sache à cet instant
Elle me parlait, je ne l'entendais pas du tout, tout au ralenti, jusqu'à ce que je comprenne un : "Je serais toujours à tes côtés, quoi qu'il arrive "
Et si c'était vrai ?
Je lui ai tellement dit et répéter que je ne comprenais pas ce qu'elle dit, mais cela semblait tellement sincère...
Écrire des idées, politique, faire des actions...
Mais elle me lira sans arrêt. Être proche de moi.
Ses grands yeux, d'être son bon profil dans sa vie entière, d'être son seul et unique...
La serrer fort, pas pour une dernière fois, mais le refaire encore après...
Elle transperce ma vie. C'est logique. Trop. Être l'idée de sa vie.
Et si sa visite durant cette nuit était un message ? Un oracle...
Cette expérience était unique de toute ma vie.
Je pensais ça en imaginant prendre le bus 35, bondé, serré l'un contre l'autre pour pouvoir se dire les choses.
S'approcher que la vie à décider de nous relancer.
Aller au bout des choses.
Et moi, pensant être l'insignifiant à cause de la situation passé, je ne comptais pas raconter cette histoire.
Alors, je retiens mes larmes en racontant ça.
Parce que les hommes ne pleurent pas pour ce genre de choses, de vécus...
Quand ils partent... Quand ils viennent...
Quand ils quittent...Quand ils restent...
Mais ils ne pleurent pas ..
L'idée est sans doute quelque chose qui est en train de se passer...
Permettre de s'en inspirer pour celle et ceux qui sont déçus en politique, de leurs dire de ne rien lâcher, que bon profil existe.
Qu'un rouage s'est débloqué...
Que le gosse en marinière...
Que le môme de province...
Le fils de personne...
D'un "Seb a de la chance"...
L'enfant ingérable mais mignon quand même...
L'unique gars à elle...
A enfin de droit de dire : j'existe.
Oui que j'écris des scénarios en rêvant pas pour le réaliser....
C'est la fille qui est ici, dans le box de soins d'un hôpital...
Qui me mène dans un chapitre de ma vie, comme je l'écris ici...
C'est la fille qui me l'a dit cette nuit, et comme on dit : Il paraît que la vérité sorte de la bouche des enfants.
À mes yeux, elle restera toujours un enfant.
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