Tu n'es pas ma muse, c'est moi qui suis la tienne.
J'ai parfaitement compris la danse que tu mène...
Tu pourrais me dire "je t'aime" en me voyant partir, mais au fond je ne suis là que pour te divertir...
Mais je ne m'en plaint pas, au contraire, quel honneur...
Cette activité là, je la prends très à coeur..
Je peux passer des heures à dire des pacotilles ici, pour le plaisir de voir frétiller tes pupilles...
Quand nous étions ensemble, je suis comme un acteur devant la caméra, je suis une balade d'un air d'opéra, je suis le doux murmure d'un bossa nova mais c'est toi qui choisis quand. l'orchestre quand la musique s'arrête.
Je suis une partition, et c'est toi qui tiens la baguette.
En ce moment, je sens qu'à tes côtés tu fais des envieux, des jaloux, puisqu'avec toi j'étais "l'homme de..." ou même trop peu "Mon mari"...
Tu butines avec moi.
Juste une amourette d'un niveau collège
Alors que je suis de loin la seule pâquerette.
Je sais que tu te plaît dans ta nouvelle vie d'abeille et que d'autres garçons, d'autres "concurrents" qui te prendra comme un coup de vent, qui te regardera comme un soleil, qui tourneront autour de toi comme de pauvres planète.
La course est dur, c'est la course au premier qui deviendra Mercure, quelque fois, c'était à moi que tu ouvre le soir, et qu'à présent, toutes mes nuits sans toi est pour toi une grande victoire, et de ton regard, sur mon blog, tu veillera jusqu'à tard le soir...
Après tout, avoir une muse est bien moins fort que d'en être une que la Terre s'ennuierait au dépourvue de sa Lune.
Alors oui, ce chiffre "3" définie le nombre de mois sans toi.
Ton mari.
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