C'est bien le coeur des filles...

Les femmes sont sensibles aux programmes et surtout de celui ou celle qui se présente.

D'abord apprivoiser les idées, le mot des choses simples, voir le bon profil en fonction du feeling et de son statut.

Les mots peuvent accrocher avec tout le reste des choses.

Découvrir son discours, des mots qui accrochent, qui percutent, qui assurent une sorte de sécurité, les femmes seules, avec enfants ou pas... Peu importe leurs situations, tout doit s'inspirer sur les convictions...

Désolé les mecs, je parle sur les femmes là. Votre tour viendra. Promis.

Alors oui, c'est un hommage. 

La plupart aiment ce qui débordent ou pas.

La plupart aiment lire entre les lignes aussi.

Alors je me dis : À quoi bon ?

Pourquoi écrire aux femmes quand la plupart ne répondent pas. 

Pourquoi j'écrirai ici tout ce qui me pèse dans ma vie, dans votre vie, puisqu'on ne se connaît pas... 

Pourquoi confier des astuces, des choses, des analyses politiques ce que personne saura ?

J'écris peut-être mal ?

Ou pas fait pour faire de la politique ?

Pas assez au niveau ?

Pas le statut ?

Et si le profil "lambda mais unique" pouvait faire toute la différence ?

Vous avez, mesdames, j'ai une question à vous poser. Une question simple : 

Si jamais votre choix est vraiment extrême, parce que vous n'avez jamais essayer, est-ce que vous avez tout de même regarder avant de faire le choix ?

Vous savez, il y a tellement de choses que je n'ai pas essayer dans ma vie, et je ne le regrette pas, et à ce jour, je ne m'en sors pas si mal... 

Il y a des joueurs qui rêvent de faire carrière dans une équipe qu'ils n'iront jamais.

Il y a des joueurs qui n'auront jamais un trophée bien précis... 

Il y a des joueurs qui sont extrêmement talentueux, et qui sont dans un club et que ça ne fonctionnera pas... 

Je discutais là, cette après-midi avec un royalistes, pro-RN, me faisaient un tas de compliment, me disaient que j'étais tellement cool, ouvert, qu'il pourrait voter pour moi, peu importe les élections si je suis candidat. 

Flatteur non ? 

Si Horizons savaient....

Comme quoi, les militants sont importants.

Alors oui, désolé si la politique s'enrhume, mais je dois rester à ma ligne.

Au pire, écrivez au siège et parlez de moi. En même temps... 

Exprimez vos ressentis, vos opinions...

Adhérez !!! Soyez active... 

Ce que j'aime chez vous, c'est votre maturité. Franchement. 

Et je ne vous achète pas. C'est honnête ce que je dis.

Comme on dit, les secrets dorment que je ne peux prononcer.

Alors, dites de votre part, ça ne pourrait qu'exister. 

Essayez, vous verrez.

J'écris, j'écris, je ne m'arrête plus, pourtant, mon réservoir ne se vide pas. Puisque je combats contre les extrêmes. 

Plus jeune, j'avais une copine, j'échangeais un cahier de brouillon, et on s'écrivait comme dans une boîte à idées. 

Comme si nous étions seuls au monde.

Je disais même que plus tard, je voudrais 8 bébés, 8 chèvres, 8 hectares pour jardiner et... peser 8 kilos !!! 

Je sais. C'était rigolo.

Ce genre de journal intime comme si on était au parlement, à se défendre notre politique, et se voir après pour se dire les choses en off et apaiser la tension. 

C'est ça le respect de l'adversaire.

Être deux opposants que tout s'oppose, à garder ce cahier, comme vouloir exposer notre expo et pouvoir le mettre en valeur pour le bien de nos camarades... 

Comme deux partis d'un tout qui s'entraînent à devenir le top des orateurs, pour la gagne au final, à vouloir extraire le plus de mot et surtout dans l'émotion....

C'est ça que vous aimez. L'émotion...

À devoir creuser aussi, plus profondément, parfois jeter un texte ou l'idée car il ne sera plus possible de pouvoir décortiquer plus loin...

Le cahier ? Il se perd. 

Du coup, j'écris ici. Ailleurs. 

On perd contact.

On perd l'amitié.

On perd l'amour...

Triste non ?

Je n'ai pas cherché à la retrouver. Je ne suis pas nostalgique.

C'est con à dire, j'écris à des comme moi comme elle disait. 

Les histoires banales, par un type lambda, mais sympa quand même, unique comme dirait l'autre...

Alors oui, j'écris à des gens comme moi, qui, un jour peut-être, comprendra qu'en politique, inutile de se dire : Je veux essayer. 

Car si je devais faire le bilan ce que j'ai voulu essayer, j'ai toujours fini déçu. 

Soyez simple, restez dans le bloc central, la vie n'est déjà pas facile, ne tombons pas dans le piège des extrêmes.

Merci pour tout mesdames. On vous aime pour ce que vous êtes.