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Allez, comme un dimanche...

Photo du rédacteur: Sébastien NeveuSébastien Neveu

Allez, comme c'est dimanche, je vais vous dessiner un truc, une sorte de constellation de mon histoire. Ou plutôt, de ma vie.


Comme dans les contes, ou la mythologie, tout commence par une famille nombreuse.


Et dans cette famille, 2 mariages. 12 enfants.


Et dans ces 12 enfants, je suis celui du milieu (D'où le rôle : Seb à de la chance) ...


Le modèle, le prototype, ce qui explique souvent le plus chanceux, le petit dernier d'un premier mariage...

Je n'ai jamais su comment me définir, ni me positionner du rôle là-dedans, dans cette tribu.


Ma mère, me définissait le plus réussit. En tout. L'intello, le débrouilleur, le plus drôle, et le plus…chanceux !!! Le plus ambitieux surtout de tous.

Quand je vois la plupart....


Une chose est certaine, le fait d'être le petit dernier dans ce mariage ne m'a pas échappé. Même si je ne voyais pas en quoi cela changeait pour moi.


Avec les cadres (les aînés quoi), le petit dernier, c'est celui qu'on couve le plus. Qu'on bichonne le plus.

Quitte à devenir un pionnier de la vie, un pirate, ou un aventurier, projetant dans la vie, pour construire ses rêves et ses ambitions.

Faire comme maman, dire se marier à 42ans (ça va, ce sera pour avril. Si la femme de ma vie me lit, tu as 3 mois pour faire ta demande) ou faire vivre sa vie a 200km/h...


Construire des cabanes, toucher à des choses dangereux, et surtout interdit, grimper aux arbres et tomber la tête la première...

Ou finir pendu quelques secondes par une corde à sauter dont j'ignore comment j'ai pu en arriver là...


Je pensais toujours cette neutralité d'action pourrait durer toujours, mais la vie d'adulte arrive à grand pas.


Un jour, la série du collège arrive.

Le 6ème, l'année la plus marquante en termes d'ambiance en classe...


Puis, l'année suivante. Toute autre envie. Je voulais construire un truc.

Mes phrases appuieront très fort sur le sujet d'ambition, c'est le conservatoire de batterie. Via l'internat.

Le monde d'adulte commence.


Alors que les autres se demandaient "pourquoi lui"...

Parce qu'il le voulait. Parce que c'est son ambition...

Écrire des partitions, et surtout la jouer...

S'exprimer uniquement ce que j'avais sur le cœur, ce changement de maturité....

L'écriture vient de là...


On me félicitait de grandir, avec sérieux, sans aucun faux pas... Interdiction à l'erreur...


Il a fallu avoir la fierté de sa mère pour avoir une bonne note à ses yeux. Le beau-père ? Rien. J'étais un simple étranger. Un petit gars qui dérange.


J'aurais voulu disparaître, devenir invisible...

L'internat, qui était le "château", était mon refuge. Le parquet à la Louis XIV qui sentait la cire d'abeille....


Moi, il a fallu, pour ma fierté devenir quelqu'un. L'homme qui touche à tout, mais avec le prestige d'un résultat et des félicitations.

Pour être conforme à la notice.

Pour me sentir grand. Mais je suis devenu grand !!! Et oui !!


Je rêvais de transmettre à cette épouse où je lui raconterai tout, transmettre tous les talents à mes enfants...


Alors oui, aujourd'hui, en 2024, un pseudo relation qui semble plus ou moins fini, c'est la politique qui prend le dessus, ne pas pouvoir partager tout ça avec quelqu'un, ni celle qui ne me veut plus, plus de famille, enfin si, mes enfants, heureusement qu'ils sont là, pas d'épouse, permettant de converser avec moi, pour son point de vue....


Ma vie, est tellement passionnante, jamais de routine, que des histoires dévorantes chaque jour, me dévoilant un peu mieux....

Je deviens donc une sorte de mécanique à écrire, parlant de politique, agissant seul désormais, pas prêt pour une histoire, un ustensile que chacun pourrait sans doute scruter un bout de moi, cherchant mon mobile de la vie, et je continuerai à vous écrire tout un processus de la vie pour animer un peu avec de la bonne volonté.


Allez, bon dimanche à vous !!

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